Station Mayakovski
Août 2014
Chaque jour
je vais
de l'avenue des bolcheviques
à la station Mayakovski
Et je vois ta belle gueule
Vladimir
Ignoré par ceux qui ne crient plus
sauf devant les matchs
Les minettes aux cuisses étroites se dandinant
les mémés fleuries
les brutes la chemise ouverte
ne te voient pas
ni les petits cons fièrement enfoncés dans leurs grosses caisses
Tu parles seul
Des pitres te singent et se photographient
tu les aimerais de ne pas respecter ta statue
Les salauds d'hier t'ont fait pièce de musée
et les passants d'aujourd'hui les croient
Quand le monde tremblera de nouveau ici
qu'ils écrivent une meilleure poésie